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Marathon: à 72 ans, l’infatigable Roselyne Leleu n’a pas fini de courir autour du mondel

  • boulangerc2
  • 21 juin 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 août 2021

Marathon: à 72 ans, l’infatigable Roselyne Leleu n’a pas fini de courir autour du monde !



Lorsque Roselyne Leleu vous ouvre la porte de son domicile, ce n’est pas son sourire qui vous interpelle, ce sont toutes les médailles. À 72 ans dont près de 60 à courir, elle a empilé les souvenirs comme les kilomètres, de New-York à Dublin, de

Chicago à la Muraille de Chine. Et ce n’est pas terminé.



« J’avais 15 ans lorsque je me suis inscrite à l’Union Sportive Valenciennes Athlétisme, explique Roselyne. Avant je courrais comme je l’entendais, pour changer d’air car nous étions huit enfants ! Je courais surtout pour m’évader. » Toujours fidèle, presque soixante ans plus tard, au club de ses débuts, la Valenciennoise s’y est épanouie. « C’est ma deuxième famille »



Désormais, à elle de transmettre le flambeau avec trois jeunes qu’elle a pris sous son aile. « Avec Baptiste (15 ans), Elise (13) et Maxime (8) on se donne rendez-vous régulièrement pour aller courir ensemble depuis un an. Je leur transmets ma passion, la valeur de l’effort, l’entraide entre plusieurs tranches d’âges. Les gens que l’on croise les encouragent en applaudissant ‘bravo les jeunes’. C’est super ! Même si des fois j’aimerais entendre « bravo la vieille », s’amuse Roselyne.

« À New York, en 2001, sept semaines après les attentats, on voyait encore de la fumée s’échapper des décombres »

A ses petits protégés, elle raconte sans doute ce monde qu’elle a arpenté basket aux pieds. « Nos vacances en famille, c’était mes marathons à l’étranger. Ça nous a permis de découvrir Las Vegas, Windsor, Dublin, etc. Et la muraille de Chine aussi une galère en semi-marathon », déroule cette ancienne prof de sport aujourd’hui retraitée. Cette passion d’une vie a nécessité aussi des investissements financiers conséquents pour une reconnaissance minimale, « c’est un sport encore peu présent sur nos écrans, c’est ce qui fait que je n’ai jamais été contactée par une marque pour être sponsorisée malgré mon palmarès », fait remarquer la septuagénaire.


Objectif Six Stars

Mais personne ne lui ôtera les souvenirs amassés avec les années et les kilomètres. « Le marathon dont je me souviendrai toujours est celui de New York, en 2001, enchaîne-t-elle. C’était sept semaines après les attentats, on voyait encore de la fumée s’échapper des décombres. C’était tellement symbolique comme course qu’aucun marathonien n’a abandonné. C’est ce que j’aime dans son sport. On est tout seul dans l’effort mais lorsque l’on faiblit il y a toujours un coureur derrière pour nous taper dans le dos et nous aider. C’est pour ça qu’on y retourne. »


À 72 ans, Roselyne Leleu pratique sa passion tous les matins, entre 10 et 15 km, et ne manque pas d’objectifs. « Mon ambition est d’obtenir la Six Star ; la médaille des plus beaux marathons du monde. Il me reste Boston et Tokyo à courir puisque j’ai déjà participé à celui de New York, Berlin, Londres et Chicago » Avant cela, il y aura les Championnats de France de semi-marathon qui se dérouleront le 19 septembre aux Sables d’Olonne.

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